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30 octobre 2008

Nicolas Sarkozy et le "revenant" Jospin

Nicolas Sarkozy s'en est pris mardi à Rethel (Ardennes) à Lionel Jospin, le qualifiant de "revenant" et réfutant vigoureusement les critiques de l'ancien Premier ministre socialiste.

"Je regardais la télévision (...) dimanche soir, et je voyais un revenant, M. Jospin, qui revenait (...) et il disait "le président de la République, il bouscule trop les choses, parfois ça choque nos partenaires", a lancé le chef de l'Etat.

Dimanche, lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Lionel Jospin avait appelé Nicolas Sarkozy à "respecter" ses partenaires européens dans les discussions sur un "gouvernement économique" européen.

"Non, ce qui choque, c'est la crise, c'est pas que je bouscule les choses. Ce qui choque, c'est que je reste comme un conservateur et un immobile alors que tout bouge autour de nous. Ce qui choque, c'est les gens au chômage (...)", a rétorqué M. Sarkozy.

"Imaginez un président de la République qui ferait comme les autres, comme il avait dit M. Jospin, à l'époque de Vilvorde, "on n'y peut rien". (...) Je n'accepte pas la fatalité et je n'ai pas été élu pour vous dire +on n'y peut rien+", a-t-il martelé.

"On doit avoir des résultats, je n'ai pas le droit de me replier sur une pensée unique, sur une stratégie unique alors qu'on est face à des événements qu'on n'a jamais vus", a ajouté le chef de l'Etat.

Avant les législatives de 1997, le candidat Jospin s'était engagé à rouvrir le dossier de l'usine Renault de Vilvorde (Belgique) menacée d'une fermeture finalement confirmée plus tard, quand il était à Matignon. Le chef du gouvernement socialiste avait aussi été très critiqué, en 1999, pour avoir dit que "l'Etat ne peut pas tout" au sujet de suppressions d'emplois chez Michelin.

par Philippe LE ROUX

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